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La question de savoir si Saudi Aramco contribue de manière significative au réchauffement climatique est une question ouverte. Sa politique en matière de réchauffement de la planète est l'une des plus importantes au monde. L'entreprise s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Mais il reste encore beaucoup à faire pour lutter contre le réchauffement climatique. Dans cet article, nous examinerons leurs efforts en matière de technologie de capture du carbone et l'impact des véhicules électriques (VE) sur les émissions.
L'engagement de l'Arabie saoudite à réduire les émissions de gaz à effet
Le Royaume prévoit de planter 450 millions d'arbres d'ici 2030 et dix milliards d'arbres supplémentaires dans les décennies à venir en raison de son engagement en faveur de l'énergie verte et du changement climatique. Le pays reboisera également 8 millions d'hectares de terres dégradées et désignera de nouvelles « zones protégées ». L'Arabie saoudite utilise actuellement le pétrole pour répondre à la demande croissante d'électricité et le gaz naturel pour dessaler l'eau, mais ces deux utilisations consomment quotidiennement d'énormes quantités de pétrole et de gaz. Le gouvernement saoudien est sous pression pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, en particulier compte tenu des énormes réserves pétrolières de l'entreprise.
Le pays est le dixième émetteur de dioxyde de carbone. Elle s'est engagée à réduire ses émissions de manière plus agressive d'ici 2030 et s'est engagée à atteindre un objectif de zéro émission nette d'ici 2060. Les engagements du pays en faveur d'une énergie sans carbone sont principalement basés sur la disponibilité des technologies et des ressources nécessaires. Le gouvernement saoudien s'est également engagé à augmenter la part des énergies renouvelables et à diversifier son économie.
Alors que le pays est déterminé à réduire son empreinte carbone, le plan climatique du gouvernement saoudien ne répond pas aux préoccupations concernant le rôle du Royaume en tant que premier exportateur de combustibles fossiles. Malgré ces engagements, l'Arabie saoudite n'a pas l'intention de ralentir ses investissements pétroliers et de renoncer à son contrôle des marchés de l'énergie. Le pays gagne environ 150 milliards de dollars par an grâce aux exportations de pétrole, et alors que les exportations de pétrole constituent l'épine dorsale de son économie, le gouvernement tente de diversifier ses sources de revenus.
L'Arabie saoudite adhère également au Global Methane Pledge, qui exige des pays qu'ils réduisent leurs émissions de méthane de 30 % d'ici 2030. Grâce à ces engagements, l'Arabie saoudite rejoint les rangs de plus d'une centaine d'autres pays qui se sont engagés à atteindre zéro émission nette.
Le gouvernement saoudien a plaidé à plusieurs reprises en faveur de la durabilité environnementale dans le passé.
Impact de la technologie de capture du carbone
Actuellement, la technologie de captage du carbone n'est pas largement utilisée dans l'industrie pétrolière et gazière, mais elle peut être utilisée pour réduire les émissions de CO2 des centrales électriques et des installations industrielles. Ce carbone est ensuite utilisé pour la production de carburant, la récupération assistée du pétrole et d'autres applications. Le carbone capté par ces processus est ensuite stocké dans des formations géologiques souterraines. Aujourd'hui, 26 projets commerciaux de captage du carbone sont en cours ou en cours de développement dans le monde entier. Parmi ceux-ci, 13 ont atteint le stade de la conception technique initiale. Le captage du carbone a le potentiel d'atteindre jusqu'à 14 % des réductions d'émissions de gaz à effet de serre nécessaires d'ici 2050. Cette technologie a été saluée comme la seule voie viable et pratique vers une décarbonisation profonde du secteur industriel.
La Saudi Arabian Oil Company (SAOC) est la plus grande société émettrice de gaz à effet de serre au monde, responsable de près de 4 % des émissions mondiales de GES depuis 1965. Le gouvernement saoudien s'est engagé depuis longtemps à réduire le changement climatique et à mettre en œuvre des initiatives climatiques. La compagnie pétrolière saoudienne, dirigée par le PDG Amin bin Hasan Al-Nasser, a également coté 1,5 % de ses actions à la bourse saoudienne. La vente a permis de lever 25,6 milliards de dollars et la société a été évaluée à 1,7 billion de dollars.
Depuis les années 1970, la technologie de captage du carbone a été appliquée à des projets industriels mais n'a été utilisée que récemment dans les centrales électriques. Lors de la gazéification, le carburant est gazéifié au lieu d'être brûlé, créant ainsi un gaz de synthèse contenant principalement de l'hydrogène et du monoxyde de carbone. Un solvant physique sépare ensuite le dioxyde de carbone. Le captage du carbone est intégré dans une turbine à vapeur pour convertir le CO2 en électricité dans une centrale à cycle combiné.
Bien que le DACCS et le BECCS soient actuellement en cours de développement, ils ne sont pas encore largement utilisés dans l'industrie pétrolière et gazière. Néanmoins, les projets de Saudi Aramco d'installer une centrale DAC à grande échelle qui captera 1 Mt de CO2 chaque année constituent un pas en avant significatif. La société a l'intention de commencer ses activités à l'aide de cette technologie en 2025. Cette technologie présente de nombreux avantages, et c'est peut-être le meilleur moyen de réduire la contribution de Saudi Aramco au changement climatique au réchauffement de la planète.